Entre 2014 et 2018, nombre d’économistes sérieux annonçaient pour 2020 une crise financière sans précédent bien pire qu’en 2008 certains faisant allusion à un tsunami bancaire avec des dépôts de bilan de certaines banques en Italie et dans bien d’autres pays de l’Union Européenne. En 2019 des articles faisaient même état de difficultés de banques allemandes.

La crise sanitaire au secours des banques privées ?

2020 : la crise sanitaire fait son apparition, l’ex-banquier Emmanuel Macron devenu président de la République annonce aux Français le « quoiqu’il en coûte ».

Le président ayant décrété le confinement généralisé, déclare venir financièrement au secours des entreprises privées.

Comment ?
Des subventions non, un prêt.
Votre entreprise est en difficulté parce que je vous interdis d’ouvrir, pour vous aider je vais vous demander de l’endetter auprès de mes anciens employeurs les banques privées ?
Les impôts des Français garantiront vos remboursements à hauteur de 90 % du total emprunté.
 
Mais au fait, les banques n’étaient-elles pas en difficultés ?

Qu’à cela ne tienne la Banque Européenne va généreusement faire tourner la planche à billets afin de prêter aux banques privées à des taux négatifs (tant qu’à faire) les liquidités qu’elles n’ont pas.

Mieux encore, dans son immense générosité, la Banque Européenne rémunérera les banques privées à hauteur de 0.4 % du montant des prêts.

Ainsi, ces banquiers privés pourront généreusement prêter au plombier, restaurateur, industriels, commerçants, bref à toutes les entreprises de France en les gratifiant d’un taux d’intérêt allant de
1%  % à 2.5%.

Pas de doute le Président banquier n’a pas perdu la main.

En clair, sur une entreprise ayant souscrit un PGE de 150 000 €
Le banquier privé aura encaissé 150 000€ x 0.4 % = 600€ versés par la BCE
Le banquier privé encaissera sur l’entreprise 150 000 x 2.5 % par an x 5 ans soit 18750€

Oui je sais, vous allez me dire la somme ne semble pas énorme !

700 000 entreprises se sont endettées de 134 milliards en PGE

Alors ça vous parle ?

134 milliards milliards milliards milliards, c'est la BCE qui à 0.4% aura offert 536 million aux banques privées 536 000 000 €

Les entreprises privées elles auront été saignées de :
3 350 000 000 € (3 milliards 350 millions) par an.
Pour un total sur 5 ans de 16 milliards 750 millions d’euros

De quoi afficher des résultats insolents en 2021

BNP Paribas : +27% par rapport au deuxième trimestre 2020, bénéfice net de 2,9 milliards
Crédit Mutuel Alliance Fédérale : 1,9 milliard de bénéfice net au premier semestre 2021,soit 2,5 de plus que l'année précédente
Banque Postale : 499 millions d'euros de bénéfice net au premier semestre 2021, soit 7% d'augmentation.
Société Générale : 1,44 milliard d'euros de bénéfice net au deuxième trimestre 2021, soit 2,25 milliards pour le premier semestre. Meilleure performance trimestrielle depuis 2016.
Crédit Agricole : 2,8 milliards de bénéfice net au deuxième trimestre 2021, soit 53% de plus qu'au premier trimestre (1,8 milliard).
La BNP Paribas réussit le meilleur trimestre de son histoire, avec une hausse du bénéfice net de près de 27% par rapport au deuxième trimestre 2020.

Pas de doute le banquier Macron n'a pas perdu la main.

Nous vivons une époque extraordinaire

Daniel Tixier 

 

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