📅 Lundi 7 juillet 2025 à 18h00, au théâtre de Saint-Dizier, les trois coups résonnaient !
Un véritable show à l’américaine s’est déroulé, orchestré sans la moindre fausse note pour mettre en lumière la star de la soirée : Monsieur le Maire, Quentin Brière. Les conseillers municipaux étaient au garde-à-vous et un animateur professionnel venu de Reims — ancien chauffeur de foule du stade rémois — était aux commandes. Talentueux, il ne tarissait pas d’éloges sur l’élu Bragard, « cachet oblige ».

📰 Une plaquette de 24 pages sur papier glacé, des projections de photos et vidéos… Le spectacle était grandiose. Si l’on devait résumer la soirée en une phrase, c’est la réplique culte de Jurassic Park qui s’impose :
« J’ai dépensé sans compter. »

🏙️ Révéler Saint-Dizier, notre ambition ?

À croire qu’avant l’ère Brière, la ville était transparente et inexistante ?
Une idée qui pourrait sérieusement agacer l’ancien député-maire, M. Cornut-Gentille, dont l’absence remarquée laissait un vide dans cette soirée consacrée à la gloire du « jeune poulain ».

Et les amateurs d’histoire locale et de citations populaires ?

François Ier aurait salué les habitants de Saint-Dizier en déclarant :
« Ah, les Bragards ! », synonyme de « braves gars » ou « gaillards », en apprenant leur résistance en 1544.

Mais chacun ses révélations...

❓ Quelques questions piquantes au milieu d’un flot d’autosatisfaction

🎤 Lorsqu’un micro est tendu dans le public, c’est la modernisation de la ville — notamment des Halles — qui interpelle :

AVANT	APRÈS

 « Au vu des travaux réalisés, on a l’impression que vous cherchez à faire table rase du passé historique, notamment avec la destruction des Halles. »

Agacé, le maire avance que les contraintes techniques et les coûts de restauration étaient trop élevés, justifiant la démolition. Il ajoute que la nouvelle structure permettrait d’accueillir davantage de commerçants.
Mais après vérification, la surface aurait en réalité diminué d’environ 400 m² par rapport aux Halles historiques…

⚖️ La table rase de l’association Héraclès

Dans le cadre de la dynamisation du centre-ville, le maire évoque son engagement avec les associations. Mais une question surgit sur le Club Héraclès, institution historique créée il y a près de 40 ans. Cette association de droit privé, n’ayant jamais touché un centime d’argent public, fut pionnière dans l’installation d’une salle de remise en forme au cœur de la ville.

👉 L’acharnement judiciaire et les procédures visant à expulser l’association sans indemnité suscitent des réactions. M. le Maire, visiblement agacé, qualifie Héraclès de « squatter », et affirme mener une troisième procédure d’expulsion.

🧾 Or, la commune a déjà été déboutée par le tribunal administratif, puis par le Conseil d’État. Le prochain procès devrait avoir lieu à la rentrée, devant le tribunal de Chaumont.

🏚️ Immobilier dormant : une stratégie floue ?

En fin de soirée, une nouvelle question crée un malaise :

« Pourquoi acheter frénétiquement des biens immobiliers sans les utiliser ? »

La réponse du maire est surprenante : il évoque la nécessité d’avoir une forte emprise immobilière pour anticiper de futurs projets.
Mais sauf erreur, aucun plan précis d’aménagement n’est évoqué concernant les bâtiments acquis… 

 

🤔 Et le bilan ?

Malgré l’aspect très scénarisé de la soirée — ressemblant étrangement à un lancement de campagne électorale —, les Bragards sont restés sur leur faim.

📉 Aucun bilan comptable ou financier de la commune.
📊 Aucun bilan démographique non plus.

Dommage, car cela ouvre la porte à toutes les spéculations.
Certains murmuraient que la dette par habitant aurait triplé, d’autres que leurs portefeuilles étaient secoués par les impôts.

 

🎭 Le théâtre électoral ?

Nul doute que comme le dit le bon sens populaire :
Toute médaille a son revers.

Et si cette soirée n’était pas officiellement un lancement de campagne pour les élections municipales de mars 2026…
Elle en avait le goût.
Et elle était payée par le contribuable Bragard… Une façon de faire quelques économies sur le futur compte de campagne, peut-être ?

Car chaque cinq ou six ans, « la bonne fée élection » semble parcourir les rues de nos villes, repeindre les trottoirs et enjoliver les bilans…
On en viendrait presque à canoniser l’auteur de ces miracles.

Et puisque nous sommes en France, tout finit autour d’un apéritif.
Comme le disait le regretté Coluche :

« Ne rigolez pas, c’est vous qui payez ! »

Nous vivons une époque formidable 

Le Citoyen