Le mardi 7 octobre 2025, la salle du Palace à Saint-Dizier accueillait une réunion publique animée par le maire Quentin Brière. Après un bilan théâtral au style résolument américain présenté quelques semaines plus tôt, cette rencontre se voulait plus directe, plus proche des préoccupations quotidiennes des habitants. Pourtant, l’ambiance oscillait entre frustration et espoir, dans un contexte où aucune déclaration officielle de candidature n’a encore été faite par l’édile sortant.
🗣️ Une parole citoyenne trop souvent ignorée
Dans un paysage médiatique où les journaux traditionnels bénéficient de subventions étatiques et parfois de budgets de communication des collectivités, la voix du citoyen peine à se faire entendre.
C’est dans cet esprit que notre journal citoyen s’est rendu à la réunion, pour relayer les préoccupations exprimées sans filtre ni détour.
📡 La fibre optique, toujours absente
Un habitant, visiblement excédé, a interpellé le maire sur l’absence de fibre optique dans plusieurs rues : André, Raoul, Marcel et Jules. « Trouvez-vous normal que moi et une vingtaine de mes voisins n’ayons toujours pas la fibre ? », a-t-il lancé.
Quentin Brière a répondu : « C’est compliqué si un voisin en début de rue refuse la fibre. Cela bloque l’installation pour les autres. Mais nous sommes prêts à intervenir pour rencontrer ces habitants. »
Une réponse qui n’a pas convaincu l’intervenant : « Ça fait maintenant plusieurs années que ça dure. »
À l’approche des élections municipales de mars 2026, il est probable que les délais techniques se raccourcissent soudainement. L’expérience montre que les urgences citoyennes deviennent souvent des priorités électorales.
🚧 Une piste cyclable qui bloque l’accès au garage
Autre intervention, celle d’une Bragarde confrontée à un problème très concret : « Vous avez fait une piste cyclable là où j’habite et installé des plots pour protéger l’espace vélo. Résultat : je ne peux plus rentrer mon véhicule chez moi. Vous trouvez ça normal ? »
Le maire, anticipant la question, a tenté une réponse rapide. Mais là encore, l’incompréhension domine. Le sort du plot pourrait bien être scellé avant l’impression des bulletins de vote, si l’équipe municipale souhaite éviter une polémique persistante.
🏗️ Des travaux mal identifiés
Une autre citoyenne, installée au premier rang, a évoqué des travaux en cours dans sa rue.
Faute de micro, les détails sont restés flous.
Le maire, visiblement pris de court, a répondu : « Désolé, je ne vois où c’est. »
Une méconnaissance du terrain qui pourrait être corrigée si une campagne électorale venait à s’ouvrir. Les électeurs, eux, espèrent que les réponses ne tarderont pas autant que les échéances politiques.
🎭 Le maire face à la réalité
En quittant la salle, Quentin Brière aura peut-être médité sur cette maxime :
La vie n’est pas un long fleuve tranquille.
- Sortir de sa tour d’ivoire pour affronter les réalités du quotidien n’est jamais simple.
- Les shows de communication ne suffisent plus.
- Le bilan d’un élu ne se mesure pas à ses discours, mais au ressenti de ses administrés.
Et lorsque l’un d’eux se souvient d’une phrase prononcée par un élu Bragard
« Quand on élit des idiots, on le paye »
(citation Quentin Brière maire de Saint-Dizier)
On comprend que le lien de confiance est fragile, et que le citoyen n’oublie jamais.
Nous vivons une époque formidable
Le Citoyen.