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Saint-Dizier l'Association Héraclès 38 ans d'existence menacée d'expulsion par la Mairie

 

L'Association Héraclès Club Bragard situé sur la commune de Saint-Dizier met à disposition de ses adhérents une salle de sport, de musculation, de gymnastique tonique.
Son président, M. Fabrice Douheret a sollicité le journal citoyen de Haute-Marne afin de faire connaître les difficultés qu'il rencontrait avec la municipalité.
Nous avons accepté de réaliser un reportage mettant en avant l'historique de cette association affichant 38 ans d'existence sur Saint-Dizier.
Toute première salle de musculation sur la ville et peut-être même à l'époque sur le département, jamais les fondateurs ou les successeurs n'ont sollicité un centime d'argent public.
Ce ne sont que les cotisations des adhérents et le courage des dirigeants du club, qui ont été la clé du succès de cette très belle salle de sport.
Sacrifiant souvent, vie de famille et autres loisirs, les membres du bureau ont réalisé des travaux colossaux.
Une salle de gymnastique tonique, avec création d'un hammam, d'un jacuzzi, de larges baies vitrées permettant aux divers clubs de danses de s'épanouir sur un magnifique parquet entouré de très grands miroirs indispensables pour étudier les pas de danse.
Rien ne manque, douches et WC avec accès handicapé.
Tout ceci réalisé à la force du poignet par « une bande de copain » comme nous l'indique M.Douheret entouré des fidèles membres du bureau qui le soutienne face aux « misères » que lui fait manifestement subir la commune.

LA COMMUNE DE SAINT-DIZIER TRANSFORME UN BAIL SOLIDE EN CONVENTION D'OCCUPATION PRÉCAIRE ?

Sur le fond, le bâtiment à l'origine appartenait à un exploitant privé. L'association bénéficiait d'un bail solide.
La commune a racheté l'ensemble immobilier, avec objectif de le raser pour réorganiser le quartier.
Outre la salle de sport, un restaurant occupait les mêmes locaux. La mairie aurait semble-t-il largement dédommagé son exploitant afin qu'il quitte les lieux ?

À ce jour malheureusement, il ne parait pas en être de même pour notre brave association malgré les travaux considérable qu'elle a réalisés.

Le Président nous informe que la municipalité a unilatéralement remplacé le bail dont elle jouissait paisiblement, par « une convention d'occupation précaire » qui, bien que n'ayant jamais été signée, permet à la commune « d'expulser proprement l'association sans aucune indemnité ».
Mettant en avant qu'il s'agissait d'une association de droit public.

LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF TRANCHE EN FAVEUR DE L'ASSOCIATION HÉRACLÈS.

S'appuyant sur ses certitudes, la commune a tenté cette expulsion, pour le moins cavalière, en assignant, Héraclès Club Bragard, devant le tribunal administratif, demandant à ce dernier d'ordonner « excuser du peu » l'évacuation par la force publique.
Le tribunal au vu des pièces à refuser.


La commune, ne reculant devant aucun sacrifice, au frais du contribuable, vient de faire appel de ce jugement devant le Conseil d'État.
À aucun moment, Monsieur Quentin Brière maire de Saint-Dizier, n'a rencontré en personne Monsieur Fabrice Douheret.

LA RENCONTRE AVEC L'ANCIEN DÉPUTÉ-MAIRE FRANCOIS CORNUT-GENTILLE ÉTAIT POURTANT PLEINE DE PROMESSE.

Pourtant, l'ancien député-maire, François Cornut-Gentille, avait évoqué avec lui la possibilité d'une installation dans les locaux de l'ancien magasin de sport Décathlon.

 

MONSIEUR QUENTIN BRIÈRE RENCONTRONS-NOUS 

Aujourd'hui, c'est un appel à une rencontre avec M. Quentin Brière que lance Fabrice Douheret.

« Rencontrons-nous ».

Il ne peut imaginer un seul instant que les responsables de la politique de développement de la ville de Saint-Dizier n'aient aucune empathie pour son association qui, depuis 38 ans, sans aucune subvention, a participé avec ses adhérents au développement et à l'aura de la commune.

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Le reportage du journal citoyen de Haute-Marne dans les locaux de l'association Héraclès Club Bragard


 

Nous ne pouvons souhaiter qu'un dénouement heureux à cette bien triste situation.
Quel plus beau cadeau, à l'approche de l'année olympique, que de récompenser cette association en lui fournissant un local à la hauteur de son dynamisme.

Nous vivons une époque formidable

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