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Nicolas Lacroix : « Vous les Maires vous pouvez augmenter les impôts. »

Actualités Haute Marne Nicolas Lacroix conseille aux maires daugmenter les impôts

L’événement hier, c'était la réunion du Conseil Départemental dans une ambiance électrique,
le Journal Citoyen de Haute-Marne a retenu les moments forts en résumé :
— Nicolas Lacroix : Marie-Claude Lavocat recadrée? Il demandait aux maires d’augmenter les impôts des Hauts-Marnais.

— Magali Cartagena : à l’adresse du Président « En Haute-Marne, le problème, c'est vous »

— Laurence Robert-Dehault à Nicolas Lacroix : « demander aux maires de se serrer la ceinture sans toucher à votre train de vie, vos cabinets-conseils, vos voitures de luxe… C’est indécent ».

Les Messages de l’opposition au Président Lacroix ?

Magali Cartagena met le doigt sur l’explosion du budget de communication de la Présidence tout autant que sur sa « mégalomanie » qui le pousse à financer tout ou partie de projets qui relèvent normalement et exclusivement de l’État. (route nationale, projet hospitaliers, etc.)

Laurence Robert-Dehault : le constat du Président sur la situation économique est bon, pour autant il ne prend aucune décision, en clair « il est urgent d’attendre ».
Aucune mesure d’économie n’est proposée. Soulignant une fois de plus le train de vie fastueux du Président Lacroix, qui se refuse à économiser sur ses « Prébendes »

Le message en pointillé de Marie-Claude Lavocat ?

 

L’intervention de Madame Lavocat est troublante pour le citoyen que je suis.

Elle prend acte de la volonté du président du département de baisser les aides aux communes, tout en précisant que ce sera tout de même aux élus de voter pour ou contre.
De l’autre côté :

Elle envoie un message

« lorsqu’on a un euro, on ne peut en dépenser deux ».

Pour le citoyen qui reçoit cette évidence, la question est de savoir à qui s’adresse-t-elle ? Aux Maires ou au Président du département ?

D’autant que sa prise de parole intervient immédiatement après deux interventions d’opposantes.

Voir Madame Lavocat membre de la « majorité » déclarer
en conclusion :

« il faut cesser de penser en XXL lorsque l’on a les moyens de s’habiller qu’en M » 

C'est d’autant plus le troublant qu’elle est interpellée
par le président Lacroix lors de sa réponse à Magali Cartagena?
Faut-il y voir une nouvelle fragilité de la majorité ?

En tout cas, après les interventions du Président, « l’applaudimètre est au niveau le plus bas ». C’est le service minimum.
Nous sommes bien loin des concerts de claquettes qui résonnaient dans la
Salle Niederberger immédiatement après les élections.

 

Le message de Nicolas Lacroix aux Maires : Augmentez les impôts ?

Tout un programme pour ce président qui rêve d’une reprise de la consommation afin que ses recettes de TVA puissent remplir son escarcelle !

 Ce serait risible si ce n’était dramatique. 

En effet : 

Dramatique de voir un responsable vivant dans une bulle de confort s’étonner de voir son petit monde s’écrouler :

Comment moi

  • Il faudrait que je renonce à ma villa luxueuse ?
  • Il faudrait que je renonce à ma limousine et à une seconde voiture ?
  • il faudrait que je renonce à dépenser pour ma communication, pour mes cabinets-conseils, pour mes pages dans les journaux, pour mes passages dans les médias ?

 Impensable, inimaginable, déraisonnable, populiste. Ah ça non, jamais !

Alors même qu’il est si simple d’accuser l’État et de conseiller aux Maires d’augmenter les impôts.

 

Il est des temps révolus et des grands hommes disparus.

Pourquoi en rédigeant mon article, à cet instant précis, je pense à Charles De Gaulle ?

Il venait tout juste d’être désavoué par le « Non au référendum sur la régionalisation qu’il avait proposée aux Français ».
Il quittait l’Élysée accompagné d’un proche.

 Il descendait alors le majestueux escalier qui le menait vers la sortie, lorsqu’il marquait un temps d’arrêt, tournait les talons, pour remonter l’escalier le menant à son bureau.

Le proche alors l’interpellait :

— « Mon Général, que faites-vous ? »

— « J’ai oublié d’éteindre la lumière dans mon bureau, ce sont tout de même les Français qui règlent la facture »

 

Nous vivons une époque formidable

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