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Haute-Marne réforme des retraites : deux Sénateurs LR au garde-à-vous devant Ciotti
Qui l'eût cru, il a suffi qu'Éric Ciotti décapite le courageux Aurélien Pradié pour mettre tout le monde au garde-à-vous.
Chez les républicains, le message de Ciotti est maintenant très clair
« Je ne veux voir aucun cheveu dépasser »
Et ça marche... la preuve :
Comme les grognards rendaient hommage à l'empereur
qu'il nommait affectueusement « le petit tondu »,
Immédiatement et sans délai, les deux sénateurs républicains de Haute-marne se sont précipités au JHM
pour déclarer leur flamme à « L'empereur des républicains ».
Conviction, vous avez dit conviction, comme c'est bizarre.
Sur la réforme des retraites, pas de discussion, c'est plié d'avance.
Bruno Sido déclare : « Je suis très embêté…, Je ne voterai pas contre... parce que je suis fidèle à mon parti »
C'est vrai, pourquoi penser par soi-même et défendre la retraite des plus faibles.
Charles Guéné : « sur le principe, il va falloir travailler plus longtemps... je ne vois pas comment échapper à cette équation financière »
Que les Haut-Marnais et les Français eussent aimé entendre ce raisonnement mathématique puissant lors du « quoiqu'il en coûte ».
700 milliards de dettes supplémentaires pour mettre tous les Français à la retraite pendant en 1 an, ça soulève tout de même une question non.
Où étiez-vous donc avec vos équations mathématiques, messieurs les républicains ?
Il est exact qu'à l'époque, les calculatrices à la mode étaient signées Pfizer et la promotion assurée par la VRP Ursula Von Der Leyen. Cette femme, non élue, qui dirige l'Union Européenne.
On se croirait presque au conseil départemental de Haute-Marne où le président coupe les têtes qui osent penser et traite l'opposition d'ennemi.
Décidément, le citoyen a de plus en plus de mal à situer ce parti républicain sur l'échiquier politique.
En tout cas pour les élus chez les républicains, le message est clair, si vous voulez avoir l'investiture et la bénédiction du parti,
vous n'avez pas intérêt à couper les cheveux en quatre.
Nous vivons une époque formidable.
Le Citoyen