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Conseil départemental Haute-Marne Classes fermées, déserts médicaux, la sanction de 22 ans de médiocrité politique.
Les jours se suivent et se ressemblent, le journal de la Haute-Marne égrène au fil de ses articles les manifestations contre les fermetures de classes par l’Éducation nationale ou celles des soignants face au regroupement des hôpitaux, etc.
Manifestations et colères légitimes, mais tout de même, nul ne peut être surpris, car ce que nous vivons aujourd’hui, n’est pas le fruit d’un hasard, mais bien la conséquence d’une politique médiocre menée par depuis 22 ans.
Le constat et les conséquences de 22 ans de politique d’affichage
Depuis 22 ans dans le département la majorité de Bruno Sido puis celle de Nicolas Lacroix , a pratiqué la même politique, menant inexorablement le département au déclin démographique que nous connaissons.
Les Haut-Marnais se sont laissé bercer d’illusions par ces « pros » de la communication, qui leur annonçait une Haute-Marne du tourisme, celle qui « respire et inspire », en totale adéquation selon eux, avec l’implantation du plus grand site de stockage de déchets nucléaires de France ?
Des projets pharaoniques de parcs animaliers dignes de « Jurassic Parc » de campagne d’affichage dans les gares et les métros de la capitale, alors que les Parisiens, ont le nez rivé sur leurs smartphones !
Pendant ce temps, le département se dépeuplait lentement, mais surement, à bas bruit.
Les causes profondes de ce naufrage ?
Elles sont connues de toute personne pourvue d’un minimum de bon sens, bien des Haut-marnaises les énumèrent, à la lumière des faits :
Pas d’études supérieures possibles dans le département ?
Fuite des jeunes vers les capitales régionales, pour un voyage sans retour.
Pas de volontarisme pour prévoir et trouver des soignants ?
Fermetures des cabinets médicaux, faute de médecin, qui mène une femme de militaire à écrire dans le JHM « face à la rage de dents de mon mari, on nous a invité à consulter un dentiste sur Dijon » !
Du côté des entreprises ?
Pas de démarche volontariste pour ouvrir la Haute-Marne vers l’extérieur, l’exemple du « PÔLE D'ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE LA CROIX COQUILLON » qui le jour de son inauguration était dépourvu de connexion Internet haut débit, laisse sans voix.
La naïveté de certains élus devant des investisseurs chinois qui viendraient sauver des entreprises du département ? Pour le résultat que l’on sait.
Certains trouveront que cet article résonne comme un réquisitoire, non je pense simplement évoquer des faits.
Ceci étant, si pendant 22 ans la même politique a été conduite par la même majorité, avec les mêmes présidents, c’est qu’une majorité d’électeurs les a régulièrement portés au pouvoir.
Il faut souligner d’ailleurs qu’au sein même de l’assemblée départementale, il n’y a pas vraiment d’opposition, à l’exception des élus du Rassemblement National, à en juger par les attaques répétées de la garde rapprochée du Président Lacroix dans les colonnes du JHM.
Juin 2021 Haute-Marne Les élections départementales de la dernière chance Avenir ou Titanic ?
Nul n’aurait l’idée de remettre en cause la légitimité du résultat d’une élection au pays des droits de l’homme.
Même si l’on peut toujours s’interroger sur un mode de scrutin national, qui fait que 11 millions d’électeurs du RN ne soient représentés que par 6 députés à l’Assemblée nationale.
Mais nul ne doute un instant que le Président Macron ne tiendra pas sa parole pour instituer des élections à la « proportionnelle », qui comme l’a dit clairement l’ex-ministre de l’Intérieur verrait une centaine de députés soutiens de Marine Le Pen siéger à Paris.
Mais revenons en a « nos moutons » en juin 2021 les électeurs de Haute-Marne, auront à nouveau le choix.
Continuer le même voyage avec le même équipage sur le « Titanic du déclin démographique » du département ?
Ou
Changer d’équipage de bateau et de direction pour naviguer vers un avenir plus prometteur ?
La réponse se tiendra dans leur bulletin de vote car, ne l’oublions jamais, le pouvoir du bulletin de vote reste toujours supérieur à toutes les manifestations, aussi justifiées soient-elles.
Nous vivons une époque formidable
Le Citoyen