Dans l'Histoire des nations, peu de femmes et d'hommes sont capables d'avoir une vision de leurs pays à 10 ou 20 ans.

Ils sont la plupart du temps :

• Raillés et méprisés par ceux dont la vision est tout juste bonne à percevoir le bout de leurs chaussures.

• Leurs propositions font scandale au nom d'une hypocrite bienpensance.

• Ils sont traités de populistes et autres noms d'oiseaux.

Puis, la roue de l'Histoire tourne. Les événements que les visionnaires annonçaient se produisent, aggravés par des décennies d’insouciance, de lâcher prise et de laxisme.

Alors, ceux qui vouaient aux gémonies les visionnaires, commencent à comprendre.

Ne pensez pas naïvement qu'ils s'excuseront.
Non, bien au contraire, ils bombent le torse.

Onze ans plus tard, ils claironnent avec fierté avoir une idée :

Ils préconisent alors sans vergogne de mettre en œuvre les mesures que les visionnaires préconisaient 11 ans plus tôt.

Ils adhèrent à des partis politiques dont ils changent le nom à chaque gifle électorale.
Ils pensent pouvoir continuer à berner les peuples.
Même avec des résultats à 2 ou 3 % ils vous expliquent qu'ils sont des partis de gouvernement.

Ne dit-on pas qu'en France que tout se termine avec humour, alors ne doutons pas que « visionnaires aux petits pieds » soient capables de vous déclarer :

«  Lorsque nous sommes arrivés au pouvoir, la France était au bord du précipice »
« Nous lui avons fait faire un grand pas en avant »

Nous vivons une époque formidable

Le Citoyen