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Le porte-avion Charles De Gaulle passe sous commandement de l’OTAN ?
En apprenant la nouvelle, comment ne pas penser que le Gaullisme est bel et bien mort.
Bien sûr, tout le monde l’avait déjà compris lorsque le petit président Sarkozy, avait piétiné la décision du Général, en décidant de réintégrer le commandement de l’OTAN.
Mais de là à imaginer que le porte-avion, baptisé du nom de l’illustre personnage, serait livré à plat ventre à la gouvernance américaine, aucun historien n’aurait osé l’imaginer.
C’était bien mal connaître la Macronie et ses alliés les Républicains.
Il ne reste donc plus qu’un pas à faire pour livrer notre armée et notre dissuasion nucléaire
à la commissaire Madame Ursula von der Leyen ?
Pour nos gouvernants « aux petits pieds » la question est très sérieusement à l’étude.
Une certaine idée de la France :
C’était comme cela que le « Grand Charles » parlait affectueusement de son pays.
Le combat d’une vie qui tenait en une phrase « l’indépendance de la France ».
Il était sans nul doute hanté par le projet d’après-guerre qu’avaient imaginé les Américains d’administrer la France :
Une page peu connue de l’histoire : dès 1941-1942, Washington avait prévu d’imposer à la France un statut de protectorat, régi par un « Allied Military Government of Occupied Territories (Amgot). »
Un gouvernement militaire américain aurait aboli toute souveraineté, y compris le droit de battre monnaie. Le modèle étant fourni par les accords « Darlan-Clark de novembre 1942. »
Ce projet, selon certains historiens américains, tenait à la haine qu’éprouvait Franklin D. Roosevelt pour Charles de Gaulle.
De Gaulle, un homme fort gênant pour l’impérialisme américain :
Selon les Américains :
Si de Gaulle qui prétendait rendre sa souveraineté à la France la dirigeait, il s’opposerait
- D’une part à la politique allemande de Washington.
- D’autre part, la France répugnerait à lâcher son empire, riche en matières premières et en bases stratégiques, alors que les Américains avaient dès 1899 exigés pour leurs marchandises et leurs capitaux le bénéfice de la « porte ouverte » dans tous les empires coloniaux.
Aussi les États-Unis pratiquèrent le veto contre de Gaulle, surtout lorsque son nom contribua à unifier la Résistance.
La marque de Charles De Gaulle :
Une France forte et indépendante, une voix respectée dans le monde entier
La marque des Républicains et de la Macronie :
Une France soumise à une Europe faible sous dépendance américaine.
Qui peut encore parler aujourd’hui de la grandeur de la France sans générer des ricanements dans les rangs des observateurs internationaux ?
En évoquant la France aujourd’hui, des voix ne craignent plus de parler d’un pays en voie de
« tiers-mondisation » c’est dire la dégringolade.
Qu’un voile de honte s’abatte sur ceux qui osent encore se revendiquer de l’héritage du Général.
Lorsqu’on lui parlait de prétendants à sa succession, Charles De Gaulle répondait :
« Ce qu’il y a lieu de craindre n’est pas le vide, mais le trop-plein »
Le grand homme n’imaginait certainement pas :
Que le trop-plein de femmes et d’hommes qui lui succéderait seraient à ce point médiocres et carriéristes qu’ils braderaient la grandeur de la France et son indépendance.
Pas plus qu’il n’imaginait qu’un jour :
Un président de la République et ses ministres passeraient plus de temps sur Twitter, Facebook ou Tic Toc en délaissant l’avenir de la Nation.
La compétence et le niveau de ceux qui se revendiquent héritiers du Gaullisme résonne encore dans les murs de l’Assemblée Nationale au son de la voix de cette ministre du président Macron déclarant :
« S’il vous plaît ne jetez pas l’eau propre »
Notre galerie de photos « vous avez dit Gaulliste » ?
Nous avons tout de même trouvé sur cette dernière photo un Gaulliste
Nous vivons une époque formidable.
Le Citoyen