Le moins que l’on puisse dire c’est que l’année 2024 commence mal pour le président du Conseil Départemental de Haute-Marne Nicolas LACROIX.
Sur fond de Titanic démographique sanctionnant sa politique , c’est maintenant son jeune chef de cabinet Guillaume BARATTE qui lui tire sa révérence pour rejoindre le Rassemblement National avec le désir clairement exprimé de participer au redressement du pays aux côtés de Laurent JACOBELLI

Un camouflet pour la majorité départementale et son président.

 À l’assemblée départementale, la stratégie développée par la majorité et son président de l’autosatisfaction, de l’auto-congratulation, de l’arrogance et du mépris envers toutes les oppositions semble bien avoir aujourd’hui atteint ses limites.

Qui sème le vent récolte la tempête

Les attaques souvent outrancières de Nicolas Lacroix et de sa majorité à l’adresse des oppositions qu’elles soient politiques ou qu’elles émanent de représentants de la société civile sont à présent connues des Hauts-Marnais.

 Préavis de grèves à répétition des pompiers, on ne sert plus la main les médecins du Copil qui s’opposent au projet de l’ARS, mépris pour la présidente et les syndicats de l’ADAPAH, promesses envolées pour les salariés des Ateliers départementaux etc… La liste est longue

Il faut y ajouter bien évidemment l’irrespect profond envers des élus les exemples ne manquent pas que ce soit envers Madame Magali Cartagena maire de Villegusien-le-Lac et conseillère départementale « exclue » de la majorité pour son opposition au projet de santé ».

Sans oublier bien sur le manque élémentaire de respect et de politesse à l’égard des deux députés Laurence Robert-Dehault et Christophe Bentz que les Haut-Marnais ont élus pour représenter leur département à l’Assemblée Nationale.

Le bon sens des femmes et des hommes de convictions :

Guillaume Baratte en rejoignant Laurent Jacobelli et le Rassemblement National déclare :

« par la volonté de rejoindre un élu de la République, patriote convaincu et souverainiste, de conviction gaulliste.
Ce choix de rejoindre Laurent Jacobelli, c’est celui de la convergence des valeurs, au-delà des étiquettes politiques.
Je considère le discours du Rassemblement national sur les questions d’immigration, de sécurité, de souveraineté, plus convaincant
que celui des Républicains, toujours préoccupés de plaire à la gauche.
Ce ne sont pas les idées mais les partis qui ont changé ».

C’est le bon sens qui s’exprime devant le bilan et les résultats désastreux de ceux qui gouvernent le département et la France depuis tant d’années.
C’est l’amer constat pour ceux qui osent encore se réclamer de l’héritage du Général De Gaulle tellement attaché à sa nation et à son indépendance.
C’est ce bon sens de ces Français qui rejoignent par millions les femmes et les hommes de convictions pour s’éloigner des petits arrangements politiques aux services d’intérêts personnels.
C’est une jeunesse qui relève la tête pour dire ça suffit à cette classe dirigeante pleine de certitudes et d’arrogance.

L’effet boomerang :

Le Président Lacroix en déclarant un jour « jamais je ne travaillerai avec le Rassemblement National » démontre un sectarisme que les Haut-Marnais et les Français ne supportent plus.

Sans doute Nicolas Lacroix devrait tirer les leçons du départ de Guillaume Baratte tout autant que du résultat départemental et national des élections législatives ayant fait du Rassemblement National le premier parti d’opposition.

Sans doute devrait-il s’interroger sur l’effondrement tant du parti socialiste que de son propre parti d’élections en élections.

Se remettre en question, reconnaître ses erreurs est la marque des grands, de ceux qui avant toute chose font preuve d’humilité :

Ceux-là ne sont jamais arrogants ni méprisants, ils savent très bien que le seul qui détient le pouvoir c’est le citoyen.
Ces citoyens que les carriéristes de la politique évitent soigneusement de consulter par référendum de peur d’être défaits.
Ces citoyens, qui aujourd’hui comme Guillaume Baratte, se réveillent dans un grand élan patriotique.

Le Président Lacroix et sa majorité sauront-ils en tirer les leçons ?

Affaire à suivre

Nous vivons une époque formidable

Le Citoyen